Au Cameroun, un mois et demi après la présidentielle ayant confirmé Paul Biya pour un huitième mandat, le gouvernement a assuré que la situation sécuritaire du pays restait « sous contrôle ». Les autorités ont estimé que le processus électoral s’était déroulé dans le calme, malgré quelques incidents isolés dans certaines régions sensibles.
Lors d’un point de presse à Yaoundé, le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, a déclaré :
« Le scrutin s’est déroulé dans la transparence et la sérénité, et la sécurité a été globalement garantie sur l’ensemble du territoire national. »
Selon lui, les forces de défense et de sécurité ont su prévenir d’éventuelles perturbations dans les zones anglophones ainsi que dans l’Extrême-Nord, confronté à la menace persistante de Boko Haram. Le gouvernement affirme que le pays « reste stable » et que « la population peut vaquer librement à ses occupations ».
Cependant, des sources locales font état de violences ponctuelles dans certaines localités du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des groupes armés séparatistes continuent d’affronter l’armée. Les autorités reconnaissent quelques « actes isolés de sabotage », mais minimisent leur ampleur, soulignant que la « capacité de nuisance » des rebelles aurait fortement diminué.
Le discours officiel met l’accent sur la « résilience » du Cameroun et sur les efforts de reconstruction engagés dans les régions en crise. Yaoundé se félicite également de la « participation citoyenne » et de la « maturité politique » dont aurait fait preuve la population durant l’élection.
« Le peuple camerounais a fait preuve de responsabilité et de patriotisme, permettant ainsi la consolidation de la paix et de l’unité nationale », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
Résumé auteur : Le gouvernement camerounais se félicite d’un climat post-électoral stable et affirme maîtriser la situation sécuritaire malgré des poches de tension persistantes dans les zones anglophones.